top of page

UNE BELLE DÉCOUVERTE AU CERCLE SAMEDI DERNIER

SUD OUEST

Publié le 29/03/2013 à 06h00
Par J.-M. T.

http://www.sudouest.fr/2013/03/29/une-belle-decouverte-au-cercle-samedi-dernier-1008671-3318.php

 

L’originalité et la découverte étaient annoncées, mais le plaisir est allé bien au-delà dans une salle bien remplie pour le concert « Dulce copla y otros palos » de samedi dernier au Cercle des Travailleurs.

Si Alain Fourtine « Alanito » n’était pas un inconnu depuis son passage avec Los Tiburones, voilà quatre ans, la Barcelonaise Esther Villa incarnait tout le mystère des coplas (folklore espagnol, NDLR). La puissance et toute l’étendue de la sensibilité d’une grande et belle voix ont séduit un public d’abord surpris puis enthousiasmé. Notamment lors du célèbre boléro « Besame mucho ».

Et on mesure toute la difficulté des arrangements de ces morceaux à l’origine écrits pour orchestre mais simplement accompagnés par Alanito à la guitare. En permanente complicité, le duo nous a régalé de petits chefs-d’œuvre comme « Naranjo en flor », « Ojos verde » ou « Maria la Portuguesa », métissage de tango, flamenco et fado.



 

 

POÉSIE CHANTÉE POUR L'ÉTERNITÉ

LA MONTAGNE, OCTOBRE 2012.

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2012/10/09/un-spectacle-a-ne-pas-manquer-des-ce-soir-1290148.htm

Esther Villa au chant et Alain Fourtine à la guitarre proposent un bouleversant voyage dans les entrailles d'un pays colorée, vivante, et poignante d'humanité. Réuni sur la scène des Trois-Raisins pour trois ultimes soirées, ce couple d'artiste en peut pas laisser indifférent.

Sobrement posée sur un tabouret, Esther Villa s'éclaire d'une douce lumière. L'ardeur de ses bas rouges se joue de la candeur d'un chemisier immaculé. Entre fougue et sobriété, le regard hésite. S'amuse. Se plaît a regarder la salle.

Puis, doucement, lorsque la voix profonde s'éveille, l'auditoire sent monter la flamme d'un chant brûlant et envoûtant.

Complice à la guitarre dévoué, Alain Fourtine tout de noir vêtu, excelle, virtuose et jubilatoire. L'ébène de sa tenu défie la lumière. La simplicité nargue l'inutile artifice...

Car c'est bien cela que ce précieux tandem enseigne: l'authenticité d'une interprétation sensible et pure, dénuée d'effets gratuits.

Au coeur d'un répertoire riche aux melodies fascinantes, Esther Villa et Alain Fourtine entraînent le public dans la matrice de l'âme humaine, bordée des rires et des larmes de la passion, des roses et des ronces de la vie, sculptée de blessures et d'ivresses.

Conviée au banquet du mariage d'âmes gitanes, andalouses et cubaines, l'assistance déguste ce lyrisme gourmand de chair et d'esprit.

En maîtresse sereine, la guitarre d'Alain Fourtine chante avec un naturel déconcertant. Et, d'une main droite endiablée, il donne aux “melisma” captivants d'Esther Villa toute la densité désirée. Bref, Esther Villa et Alain Fourtine exhument la sève hispanique dans ce qu'elle a de plus essentielle à travers ces petits joyaux d'art populaire. En matadors rebelles, ils puisent dans la vie les trésors de leur art.

ARRAS-EN-LAVEDAN
LA DEPECHE, JULLIET 2012
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/26/1407311-arras-en-lavedan-concert-des-dulce-copla.html

Le 16 juillet, l'Abbadiale recevait les Dulce Copla. La soirée un peu fraîche n'a pas découragé les nombreux spectateurs. Esther Villa, au chant, et Alain Fourtine, à la guitare, ont captivé l'assemblée. Le genre dénommé «copla», né dans les années «30» en Espagne, prend racine dans le flamenco. Mais son penchant pour la chanson française de l'époque, celle qui raconte une histoire, lui donne un caractère particulier. Du flamenco, la copla prend les styles rythmiques et harmoniques de la chanson française, elle prend la structure narrative, son côté romanesque et romantique. Comme si l'histoire se répétait, ce projet musical voit le jour, né de la rencontre d'Esther Villa, de Barcelone, et d'Alain Fourtine, des Hautes-Pyrénées françaises. Après des années de jeux avec le boléro, la copla, la chanson d'amour, ils décident de se lancer dans ce projet. Un nouveau répertoire prend forme au cours de l'été 2010, confectionné avec tendresse et sensibilité, à leur manière, et qui invite le cœur à se renverser. Une belle soirée aux accents espagnols qui a ravi le public conquis par la voix envoûtante d'Esther !

16

JUIN

bottom of page